Graffiti vient de l'italien graffito (qui au départ désignait un stylet à écrire), qui a le même sens qu'en français. Son pluriel est graffiti. L'usage n'a pas retenu une tentative de francisation en graffite (fin XIXe siècle), ni le singulier graffito (qu'utilise, entre autres, André Malraux) : on dit un graffiti, des graffiti. Le pluriel en 's' (graffitis) se rencontre mais semble être une faute.
Après des études aux Beaux-Arts, Stéphane Szendy approfondit les techniques du dessin, moulage, de la résine, du métal et de la cire perdue. Puisant dans les formes brutes de la nature et dans l'immense héritage des objets de l'histoire de l'Art ses sources d'inspiration, Stéphane Szendy sculpte des pièces avec un degré de finition digne d'un joaillier. Sensation du travail bien fait.
Finement ciselées dans différentes essences de bois et divers métaux auxquels il ajoute parfois d'autres matériaux tels que le plexiglass, la pierre ou des cristaux, les créations de Stéphane Szendy sont très stylisées et ne sont pas sans évoquer l'art statuaire de quelques civilisations lointaines. Ce travail sur la forme s'intègre aussi à un minutieux travail graphique au travers des jeux de stries de couleur que lui offrent les matériaux utilisés. Souci du détail, toujours, qui amène Stéphane Szendy à ne rien négliger et à traiter avec le même soin, par exemple, les socles de ces sculptures pour livrer un objet d'une totale unité.
Au final, des pièces d'une esthétique sobre, mi totems - mi-trophées, qui posent leur silencieuse présence.